Péristyle de l’Opéra de Lyon
La semaine dernière nous avons joué deux soirs au Péristyle de l’Opéra de Lyon avec le trio Kapsa Reininger Fleau. Le cadre et la formule - 3 sets de 45min par soir - nous ont permis de jouer et rejouer le nouveau répertoire en explorant de plusieurs façons les détails des compositions.
Suite à cette double-soirée, j’ai reçu ce texte de Laurent Brun écrit pendant le concert :
Elle commence sans prévenir - Laisser le silence s’installer - La musique se fait présente - Mais déjà là bien avant - Se tendre et lâcher prise - Elle plane - Les tempos se chevauchent - Sans forcer - Le musicien est une oreille béante - Ça sent l’orage - Le clavier bouge - Le musicien danse à l’intérieur - Sentir la construction - L’architecture - Sans effort - Vélocité rebonds - Longs silences - Et l’ombre de l’archet - S’extraire du trio - Dehors derrière le péristyle - Des profils passent - Etrange cinéma - A chaque nouveau morceau - Une dramaturgie différente - Dans cet espace - De profils - La musique du trio déteint sur les visages - Une conversation - Un cri - Viennent percuter la musique - La vue ne sert à rien dans le jazz - Le swing est une hypertrophie de l’oreille - Tout se joue dans le cri - Des vies qui se croisent - Bulles qui rebondissent - La vie qui court - Bulles qui frémissent - Sphère
Vous pouvez consulter l’article de Jean-Marc Aguirre paru dans le blog Jazz&Rock@Communay.