Novi Sad, Serbie
Steinway de 1935, Neumann de 1966.
Setlist hier soir au festival Jazz à Vienne : Day One (Zimmer), She Wants To Dance (Festen), My God Is The Sun (QOTSA), Shadow Boxing (Festen), Once Upon A Time In America (Morricone), Spartacus (Festen), Burning Head (Festen), We Are (Festen).
Festen en concert à Jazz à Vienne.
Festen en répétition au Studio Prado à Paris.
Setlist d’hier : Ping Pong (Shorter), Jubilation (Mance), Blue Fable (McLean), One Man’s Dream (Zawinul), Clair Obscur (Arnaud Desprez), No Room For Square (Mobley), Brisco’s Bounce (Desprez), Mox Nix (Farmer), Chick’s Tune (Corea), #34 Blues (Desprez).
Concert à Cheverny retransmis en direct sur Studio Zef ce soir 18h30.
Cet article de Pierre Tenne à propos de l’album Alleycat du ReBop Sextet mené par Raphaël Chevalier Duflot avec lequel nous jouons demain soir au festival Jazz à Cheverny.
Setlist du solo de ce soir : Angeles (E. Smith), Moon River (Mancini), Fotografia (Jobim), White Keys (Gonzales), nouvelle composition sans titre (Jean Kapsa), Love Me Tender (Presley), Clair de Lune (Fauré), La Fleur Qui Va Sur L’Eau (Fauré), Le Secret (Fauré).
Dans le cadre du festival Au Grès du Jazz, nous étions en concert au Musée Lalique avec le trio Kapsa Reininger Fleau pour présenter notre album La ligne de Kármán. Voir l’article ci-dessous.
Les 100 impromptus d’une minute, enregistrés en 2012, sont maintenant disponibles en deux volumes sur les plateformes habituelles.
iTunes : Improvisations Vol. 1 | Improvisations Vol. 2 Artwork : Dalva Duarte
Jean Kapsa: piano
Antoine Reininger: bass
Maxime Fleau: drums
Mix by Alban Sautour
Titre : L’alliance (Jean Kapsa / Mélisse)
Album : La ligne de Kármán
Distribution Harmonia Mundi
Video réalisée par le Collectif Scale
Produit par Ring Ring Ring
Filmé à La Marbrerie à Montreuil
© 2015 Mélisse
Nous étions aujourd’hui en live sur France Musique dans la Matinale Culturelle, invités par Nicolas Lafitte et Vincent Josse pour présenter notre nouvel album “La Ligne de Kármán”.
Vous pouvez réécouter l’émission avec interview et trois morceaux en live ci-dessous (début à 1h11’) :
On tourne actuellement un clip en trio en vue de la sortie imminente du nouvel album La Ligne de Kármán. Deux soirs dans ce lieu atypique de la Marbrerie avec le Collectif Scale de Joachim Olaya aux manettes. Bientôt la vidéo…
Le nouvel album du trio Kapsa Reininger Fleau paraitra le 21 avril 2015 chez Mélisse / Harmonia Mundi. Concert de sortie le 14 mai au Sunside à Paris.
Louis-Julien Nicolaou - Les Inrocks (juin 2015)
Leur musique, gracieuse comme un lointain envol, se déroule à la manière d’une large fresque tendue dans les airs d’un hémisphère à l’autre, entraînant l’auditeur à suivre attentivement ses plus infimes frémissements… Lire l’article
Pianiste Magazine (avril 2015)
Un trio qui s’autorise des recherches de climat dont on aurait peine à trouver l’équivalent parmi les formations semblables.
Cédric David - FIP Radio - album de la semaine (avril 2015)
Une musicalité et une sonorité rares qui vous pousse inéxorablement à réécouter ces douzes compositions originales… Lire l’article
Denis Desassis - Citizen Jazz (juin 2015)
Kapsa, Reininger et Fleau se lancent un défi comparable : dominer l’évanescence ou la futilité des choses du quotidien pour inventer un langage personnel, si possible compris du plus grand nombre, le plus longtemps possible. Ils y parviennent de très belle manière… Lire l’article
Jean-Marc Aguirre - Jazz-Rhônes-Alpes (septembre 2015)
Des compositions haletantes, une économie de notes au service de l’émotion, une cohésion percussive du trio… Lire l’article
Pierre Tenne - Djam (mai 2015)
Un album éclectique mais très clair, [une] écoute attentive et productrice d’espace de ces trois musiciens qui rendent facile l’art exigeant du trio… Lire l’article
Arnaud Roffignon - Revue des anciens élèves de l’ENA (mai 2015)
Ambiances oniriques, facéties rythmiques, ornementations raffinées, équilibre entre mélodie et improvisation, tout y est… Lire l’article
Voici quelques souvenirs de ma semaine au Brésil dans la région du Nordeste (troisième séjour ici), pour quatre beaux concerts à Recife et João Pessoa (2 solos et 2 duos avec Alex Corezzi), organisés par Recife Jazz Festival, Polvora Jazz Festival et le Consulat de France à Recife. De belles rencontres avec les musiciens Hermeto Pascoal, Hamilton de Holanda, David Helbock, Ernesto Jodos, Orquestra Criança Cidadã… Et heureux de revoir les amis Alex, Camila et Jorge. De retour à Paris, j’ai profité de la rétrospective sur le cinéma Brésilien à la Cinémathèque pour découvrir Les Bruits de Recife de Kleber Mendonça Filho et Ventos de Agosto de Gabriel Mascaro.
Extraits du concert donné le 10 août à l’Astrada dans le cadre du festival Jazz in Marciac avec le quartet Back.
Programme créé pour le festival Saoû Chante Mozart dans la Drôme; concert le 12 juillet 2014. Variations, improvisations et recompositions autour de Mozart :
Le morceau Hammers joué à quatre mains avec Nils Frahm, le 2 juin à la Cité de la Musique (Philharmonie de Paris) dans le cadre du festival Villette Sonique.
Chroniques du concert : ici, et ici.
Voir aussi la rencontre de la veille, filmée par La Blogothèque au Loft rue de Mont-Louis à Paris.
La vidéo source est disponible ici.
C’est entouré de deux pianos, d’un clavier Rhodes et d’un synthétiseur que Nils Frahm s’est emparé de la grande salle de la Cité de la Musique. Pendant près d’une heure et demie, le pianiste jonglera entre ses claviers pour faire résonner la salle au son de ses pièces, entre classique et ambient, avant d’être rejoint sur scène le temps d’un morceau par le français Jean Kapsa. « J’étais à une Soirée de Poche de la Blogothèque hier quand j’ai entendu quelqu’un jouer du piano » expliquera Nils Frahm, « je me suis tout de suite demandé : qui joue ça ? Il est bien meilleur que moi ! On a discuté un peu et je lui ai proposé de se joindre à moi ce soir ». Sans répéter, les deux pianistes improviseront à quatre mains en b mineur.
On monday night, as we were cleaning the apartment where Real Estate just played in, Nils Frahm came to say hello and have a beer with us. Our host Jean was playing the piano. Nils sat next to him, and they began improvising this piece of music. They never met before. Just after this, Nils invited Jean to join on him on stage the next day at La Cité de la Musique. And below is the film of their first piece improvised together. The moment when the story began… Beautiful story, thank you Nils, thank you Jean.
La Blogothèque, 3 juin 2014.
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Voici Shadow Boxing, le nouveau clip de Festen réalisé par Yoann Garel. Le titre est téléchargeable gratuitement.
Nous venons d’enregistrer le prochain album du trio Kapsa Reininger Fleau au studio Sextan. Il sortira le 21 avril 2015 sur le label Mélisse, distribué par Harmonia Mundi.
Suite et fin du tournage du clip de Festen Shadow Boxing réalisé par Yoann Garel, avec le boxeur champion d’Afrique Taylor Mabika. Photo © David Meynard.
C’est le temps écoulé depuis la création de ce répertoire pour piano seul, joué samedi dernier au Sunside à Paris (après les concerts au Périscope, à l’Auditorium d’Antony et à Jazz à Vienne).
Ci-dessous en écoute et téléchargement libre, l’introduction improvisée et deux morceaux extraits du concert, enregistré avec un téléphone.
Extrait d’un concert au Théâtre Aan Het Vrijthof à Maastricht avec le quartet Back et Rosario Giuliani.
Souvenirs d’un beau concert à Recife (Brésil) - Teatro Barreto Junior - le 22 mars 2012. Avec Alex Corezzi (saxophone soprano), Enoque Souza (batterie) et Lucas Dos Prazeres (percussions).
Beau concert dans le cadre du festival de jazz au Château de Grignan dans la Drôme avec Festen ce 29 novembre. Dans la salle, un air frais et les deux grandes cheminées en pierre ne fonctionnaient pas. C’était donc notre rôle d’y remédier sur scène et de faire office de foyer d’une troisième cheminée imaginaire. La musique à convection.
Chronique de Jean-Marc Aguirre pour Jazz-Rhône-Alpes :
C’est dans le cadre de l’organisation de Jazz à Vienne et dans le petit écrin somptueux de l’auditorium de la médiathèque de Vienne qu’était attendu Jean Kapsa pour une nouvelle performance, seul au piano.
Et c’est avec une heure de retard qu’il démarre son set, un bouchon monstre entre Valence et Vienne l’ayant retenu plus de deux heures sur l’autoroute.
Malgré cet incident et la contrariété qu’il aurait pu susciter chez lui, Jean Kapsa est imperturbable, avec calme et assurance il rentre à nouveau en communion avec son piano.
Il a scindé son spectacle en deux parties.
Dans un premier temps il joue cinq morceaux, écrits, de son tout nouveau répertoire en solo, qu’il avait présenté au mois de septembre au Périscope de Lyon : “Clouded Mind”
Ces morceaux sont d’une grande densité, avec des lignes mélodiques très marquées, mais propices à des digressions ingénieuses. J’ai l’impression que leur interprétation a gagné encore en inventivité, et qu’ils sont mûrs pour être enregistrés et régaler nos oreilles et notre imagination de façon plus durable.
Ce répertoire est issu d’un travail original auquel s’est astreint Jean Kapsa, celui d’enregistrer pendant cent jours des miniatures improvisées, qu’il publiait jour après jour sur son site Web et qui ont fait l’objet d’un album : “Improvisations”.
Aussi pendant la deuxième partie du spectacle, ce sont trois espaces d’improvisation que l’artiste nous propose. Des moments complètement éphémères pour le coup ; ce soir peut-être ont-ils été plus torturés en repensant aux vingt-et-unes tonnes de jambon déversées sur l’autoroute un peu plus tôt dans la soirée.
Pendant ces espaces Jean Kapsa reprend des “modèles” qu’il a déjà travaillés et que l’inspiration du jour va remodeler. L’improvisation c’est d’abord beaucoup de travail puis du talent et enfin la magie de l’instant.
La musique nous donne à partager des émotions, là où les mots restent insuffisants, l’improvisation nous permet-elle, me semble-t’il, d’accéder à un niveau d’abstraction supplémentaire comme l’accès à des niveaux de rêve plus profond à partager. Il faut lâcher prise et se laisser perdre : so “Let’s get lost”.
Jean Kapsa a pris encore de l’épaisseur, et peut-être aussi une dimension mystique, et ce n’est pas simplement dû à son nouveau look de barbu. Heureusement les mystiques tentent toujours de transmettre leur compréhension du monde aux pauvres mortels bienheureux que nous sommes,
…et qui en redemandent.
Pour clôturer la soirée d’hier avec Carly Bryant et Festen au Studio de l’Ermitage à Paris.
Ces temps-ci, le trio Sphère (Kapsa Reininger Fleau) s’immerge régulièrement en Picardie pour préparer le prochain album…
J’ai donné un concert piano solo au profit d’Amnesty International, le 4 octobre à l’Auditorium du Conservatoire d’Antony.
Chronique de Jean-Marc Aguirre pour Jazz Rhône-Alpes à propos du concert Piano Solo au Périscope à Lyon le 12 septembre.
C’est un artiste en état de grâce que nous avons retrouvé ce soir au Périscope.
Jean Kapsa qui participe à plusieurs projets en groupes, avec le trio Sphère ou le quartet Festen par exemple, se présente seul au piano ce soir.
L’air un peu grave au début, on comprend que le moment de livrer pour la première fois ses dernières compositions personnelles est important.
Il prend possession de son instrument et nous voilà partis pour un fabuleux voyage immobile, où les morceaux s’enchaînent, toujours très mélodieux, très denses, parsemés des digressions lumineuses et de coups de folie.
Cette musique pourrait être la bande originale de films, - une poursuite amoureuse …. attends-moi j’arrive ! - un vol d’aigle au-dessus d’une chaîne montagneuse - un voyage sinueux en train … chacun va y calquer sa propre imagerie certainement.
Mais la musique a aussi l’énorme pouvoir de décrire l’indicible: un sentiment, un état émotionnel.
Ici Jean Kapsa nous livre son état d’esprit pendant une période où il a dû surmonter une épreuve.
Aussi le choix d’une formation en solo, n’est ni un défi, ni un calcul dans une carrière, ce choix s’est imposé à lui comme une évidence pour ces compositions, en guise, peut-être, de thérapie.
Douleur et créativité, c’est une association vénéneuse à laquelle nombre d’artistes sont confrontés.
Un exemple fabuleux dans le monde de la musique c’est Elliott Smith, auteur, compositeur et interprète Pop/rock, artiste torturé s’il en est, écorché vif qui a payé le prix fort sa créativité.
Et c’est à cet artiste, que je vénère, auquel Jean Kapsa fait référence pour cette création.
Dans un petit document, à l’entrée du club, il présente sobrement son projet. Il écrit qu’il a baigné dans la musique d’Elliott Smith pendant cette période de sa vie, et que le morceau Son of Sam qui tournait en boucle a été une grande source d’inspiration. D’ailleurs tous les titres de ce répertoire sont extraits des paroles de Son of Sam : Something’s happening, Clouded Mind, I don’t Know what I am…
Le temps est passé très vite, trop ! En guise de rappel, moi, j’aurais bien aimé un “bis repetita” intégral, …mais ça n’a pas été possible.
L’artiste nous a régalé quand même, avec une reprise entremêlée de deux morceaux Mother Nature’s Son des Beatles et Wonderwall d’Oasis, et avec l’interprétation d’un morceau de Nick Drake River Man que Brad Mehldau avait repris lui aussi.
Le résumé du concert : Une tonne de talent et beaucoup, beaucoup de travail.
Pour le revoir sur scène ? vous avez une seconde chance dans la région et se sera le 7 novembre à Vienne dans la belle salle du Trente
…et puis on attendra le disque.
Je jouerai un répertoire de nouvelles compositions pour le concert piano solo au Périscope à Lyon le 12 septembre à 21h.
J’ai composé ces morceaux entre avril et septembre 2013 avec l’idée première de développer ma musique autour d’improvisations enregistrées un peu plus tôt. Certains thèmes en sont donc issus, mais à mon étonnement, au fur et à mesure des compositions, la forme globale est finalement restée mouvante et nuageuse : tout s’entremêle.
La chanson Son of Sam de l’auteur-compositeur américain Elliott Smith, que j’écoutais en boucle, m’a inspirée la trame narrative, et les titres de ce répertoire sont extraits de ses paroles.
C’est l’histoire — s’il doit y en avoir une — d’une personne qui raconte un rêve sans être sûre qu’il a bien eu lieu ; ou peut-être est-ce le rêve d’une histoire qui a déjà existé. Cette frontière floue entre rêve et réalité m’a probablement guidé vers une musique hésitant entre improvisation et interprétation, entre éphémère et éternel, dans le but de décrire une même histoire amoureuse qu’il me semble avoir vécue.
C’est une tendance commune d’associer l’improvisation et le jazz, et vice versa, bien que l’improvisation soit partie intégrante de l’histoire de la musique classique. J.S. Bach, Georg Friedrich Händel, W.A. Mozart, L.V. Beethoven ont tous excellé dans ce domaine. Sur le plan musical, l’improvisation semble être la conjugaison des compétences harmoniques et rythmiques, de la maîtrise technique de l’instrument, de la qualité sonore et du sens de la forme et de la structure. À cet égard, l’improvisation est l’un des degrés les plus avancés à atteindre dans la musique, bien qu’elle soit faussement considérée comme aléatoire et non le produit de l’étude, de l’intellect et de la formation.
D’autre part, c’est aussi un défi sur le plan individuel qui doit être apprécié pour la raison suivante : l’improvisation musicale est l’art de se parler. En effet, cette capacité à créer un dialogue intérieur est une confrontation avec soi-même qui a lieu dans la spontanéité. Cette dernière a une grande valeur dans le sens où nous pouvons révéler notre vraie nature et notre créativité lors de ce moment privilégié, et lorsqu’il s’agit d’un musicien cela se passe dans la spontanéité d’une improvisation.
Jean Kapsa réussit définitivement à s’y confronter avec ses impromptus d’une minute enregistrés et publiés sur cent jours dans l’album “Improvisations” commencé le 24 août 2012. Les auditeurs sont devenus les témoins de sa détermination, son engagement remarquable, ses hauts et ses bas, sa réflexion sur le moment présent, et ils ont suivi chronologiquement son histoire à travers son propre discours musical. Il fait consciemment le choix de ne pas nommer les morceaux pour se libérer de la subjectivité des auditeurs. Son dialogue non-verbal conduit ses improvisations à ré-exister et se recréer chaque fois, là où sa subjectivité rencontre celle des auditeurs. Les improvisations de Jean Kapsa ont une “aura”, qui selon les termes de Walter Benjamin représente l’apparition d’une force magique ou surnaturelle découlant de leur présence “ici et maintenant”, de leur “authenticité” et de leur “unicité”. Cette aura apporte une expérience sensorielle entre les auditeurs et ses morceaux.
Éveillez vos sens, perdez-vous dans un lyrisme intense, profond et renouvelé en les écoutant! Eda Öztürk (@EdaOztk), le 4 juillet 2013.
Nous jouions le 30 mai au Théâtre Aan Het Vrijthof à Maastricht avec Benoit Berthe “Back” Quartet et Rosario Giuliani, à l’occasion de la sortie de l’album Travel’s Appeal que nous avons enregistré en septembre 2012 à Rome, et qui fait suite à l’European Jazz Contest remporté en 2011.
J’ai à nouveau répondu aux questions d’Agnès Jourdain pour son site Piano Bleu, cette fois à propos du nouvel album de Festen: Family Tree. L’occasion d’aborder en détail le contexte de cet album et de tracer des parallèles entre les groupes.
Vous pouvez par ailleurs relire le précédent entretien (2011) sur l’album Parhélie du trio Kapsa Reininger Fleau.
Hier nous avons enregistré quatre morceaux avec le quintet du guitariste Simon Martineau aux Studios Davout à Paris. Par chance, les élèves de l’école Isis qui nous enregistraient avaient oublié de réserver le studio C. Nous nous sommes donc retrouvé dans le studio A de 360 m2 avec son fabuleux piano Fazioli F278 (qui ressemble par bien des aspects à celui du Studio Sextan). Avec Thibault Perriard (batterie), Camille Poupat (saxophone alto), Simon Martineau (guitare) et Joachim Govin (contrebasse). L’étrange installation des micros à ruban en XY pour le piano parlera d’elle-même au mixage.
Beau concert en duo avec Damien Fleau samedi dernier à l’église St-Pierre de Vic-Fezensac, organisé par l’association Humanisme en Fezensac. L’acoustique du lieu est particulièrement bonne, peut-être grâce au travail des charpentiers sur la voûte de 1820.
Commentaires de Miguel Angel Velez sur son site MMusic :
Sin haber cumplido aún los 30 años, ya tiene en su haber diversos trabajos discográficos… este talentoso pianista y compositor francés formó en el 2006 el trío de Jazz Sphère, con el que publica su primer disco “Greenland Road” en el 2009, un trabajo lleno de virtuosismo extraordinario… tanto que sorprende verlo en alguien tan joven…
Ya como cuarteto y bajo el nombre de Festen, publica su segundo trabajo con ese mismo título “Festen” basado en, palabras textuales del propio Kapsa, “el universo complejo e inquietante del cine de Vinterberg (director de películas como”Submarino” o “La Caza”) … el grupo se inspira en esa sobriedad formal… propia del cine danés de los 90…”. Otro ejemplo más de virtuosismo y composiciones impactantes, con temas cortos y enérgicos…
En el 2011 publica “Parhélie”, de nuevo con el nombre de Sphère, de nuevo con el formato de trío… un disco sensacional, alabado por la crítica de Jazz más especializada… y por artistas de la talla de Brad Mehldau…
“Improvisations” del 2012 y “Family Tree”, de febrero de este 2013, (éste último de nuevo como Festen) cierran la discografía de este espectacular pianista de Jazz, sorprendente y virtuoso. A todo lo mencionado habría que añadir sus trabajos como miembro en el grupo Benoit Berthe “Back” Quartet.
Jean Kapsa es uno de esos talentos que no tienen la fama mediática que se merecen. Pero su música trasciende todo eso. Si escucháis sus trabajos os engancharéis de tal manera que no podréis dejarlos de oír durante mucho tiempo. Es lo que me ha pasado a mí. Gracias, Kapsa…
Concert au Théâtre Chateaubriand à St Malo hier soir pour la sortie de l’album Family Tree de Festen.
Photo © Jean-Pierre Fleau.
Sortie le 18 février 2013 sur les plateformes de téléchargement et le 8 mai 2013 en disque physique.
Je jouerai à Paris tous les jeudis, ou presque, à partir du 10 janvier au Café Universel au sein du quartet du guitariste et chanteur Thomas Curbillon, avec Sylvain Dubrez à la contrebasse et Nicolas Grupp à la batterie. Nous jouerons à 21h un premier set en quartet avant de lancer la jam vocale. Entrée libre.
L’auditeur et le musicien sont dans le même bateau à l’écoute d’une improvisation, aucun des deux ne sachant ce qui va suivre à tout instant. C’est en tous cas la sensation que j’ai essayée de provoquer avec ces impromptus d’une minute, enregistrés et publiés sur cent jours. Il me semblait intéressant de présenter un travail qui n’apparaît pas de cette manière sur les autres albums ou en concert, c’est à dire l’improvisation sans préparation ni préméditation. Le caractère journalier des publications contrastait avec la fréquence de nos enregistrements en trio ou quartet (une ou deux fois par an), et me paraissait mieux refléter l’évolution de ma musique et son essence.
Vous êtes nombreux à l’attendre, tout comme Damien, Oliver, Maxime et moi. Après un an de péripéties, le deuxième album de Festen est sur le point de sortir. Je peux déjà vous en dire un peu plus sur la séance en studio. Nous avons enregistré les 16 et 17 novembre 2011 au Studio Sextan à Malakoff, avec l’ingénieur du son Alban Sautour. Le piano à disposition dans ce studio est un Fazioli F278 (modèle n° 2181062) qui a été enregistré avec trois micros à ruban AEA R84. Tous les précédents albums de Sphère (Kapsa Reininger Fleau) et Festen ont été enregistrés au Studio de la Forêt ou au Studio de Meudon, sur un piano Steinway D274, avec Alban également, avec deux micros à ruban. Cette installation technique est venue magnifier les qualités sonores exceptionnelles de ce piano. De manière générale, cela a contribué positivement à la musique de Festen pour cet album de neuf morceaux. Le concert de pré-sortie se jouera le 8 février 2013 sur les terres de Damien et Maxime à St Malo - Théâtre Chateaubriand - où l’album sera disponible, en attendant sa sortie le 18 février.
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